
Adepte de métal grindcore pendant ses années de lycée, Arthur Rendu a depuis largement élargi et assoupli sa technique de bassiste. Au conservatoire, section musiques actuelles, puis jazz, il adopte la contrebasse. Il se passionne pour le hard bop, joue swing ou manouche, participe à l’orchestre des Jeunes de Méditerranée, dirigé par Raphaël Imbert. Dans cet ensemble interculturel, il rencontre le maître gnawa marocain Majid Bekkas, dont la sagesse l’inspire et la technique de luth gumbri élargit son approche du jeu de contrebasse. Le blues grecque rebetiko est une révélation qui le pousse, en plein hiver 2016, à enfourcher son vélo pour partir en Grèce acheter un bouzouki. De retour à Marseille, il rencontre Léa Platini et intègre les Oreilles d’Aman en tant que contrebassiste et crée avec Léa le duo clarinette bouzouki CKE .